<aside> <img src="/icons/knife_gray.svg" alt="/icons/knife_gray.svg" width="40px" /> SCAVENGERS
Opinon publique : Hostilité.
Mots-clés : brutalité, agressions, enlèvements, démembrements, marché noir, racket, collections, artefacts, immoralité, commerce d’organes, macabre, gore, sans scrupule, mutilation.
Armes : Tronçonneuses, sabres, haches, scies, marteaux et autres joyeusetés.
Les Scavengers (ou Scavs) étaient autrefois une légende urbaine de L.A. On signalait aux jeunes de ne pas traîner dehors trop tard, au risque de finir dans leur marmite. Mais comme dans beaucoup de contes effrayants, on finit toujours par y déceler une part de vérité.
Avec l’émergence des Vices, le trafic d’êtres humains a pris une tournure d’envergure. Des personnes très riches et très puissantes, mais aussi profondément puristes, ont commencé à engager des mercenaires pour leur livrer, morts ou vifs, ces individus qu’elles considéraient comme des anomalies.
Avec le temps, leurs missions et méthodes ont évolué. Aujourd’hui, il s’agit d’un groupuscule impitoyable aux contours mal définis. On ne connaît ni leur nombre, ni comment les reconnaître dans la foule à l’œil nu. Iels s’en prennent à tous·tes sans discrimination, et ont le monopole sur le marché noir américain. Leur notoriété est en réalité mondiale, leur barbarie ne connaissant pas de frontières. Iels font le bonheur des Collectionneur·euses, sans philosophie ou morale précises. Les artefacts les plus prisés sont toujours les Vices et autres métahumain·es, mais il y a aussi une forte demande de marchandises aliens depuis peu.
Les Scavengers dépouillent leurs victimes de leurs possessions et les revendent. Ces extorsions et cambriolages sont leur principale source de revenus, puisque la capture de métahumain·es ne se fait pas non plus tous les quatre matins. Si vous retrouvez votre appartement sans dessus-dessous, les Scavs sont peut-être passé·es par là.
Sur les vidéosurveillances, HoverSeer a pu constater que le visage de Scavengers présumé·es est toujours brouillé, compliquant leur traque. Certains citoyens pensent que le gouvernement et les forces de l’ordre ne font pas assez pour les stopper, d’autres vont jusqu’à suggérer qu’iels sont de mèche.
Les Scavengers sont éparpillé·es sur tout le territoire américain, sans véritable système hiérarchique interne. Iels vont là où l’argent les mènent, et surtout là où les prises sont grosses. L.A. est leur spot de pêche favori. Leurs victimes sont souvent jeunes, ou très âgées, pour risquer le moins possible de mettre leurs affaires en péril. Ce qui n’est pas vendable engraisse les requins dans le Pacifique.
Iels filment aussi leurs exploits et revendent le tout à très haut prix sous forme de XBDs.
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<aside> <img src="/icons/fire_gray.svg" alt="/icons/fire_gray.svg" width="40px" /> L’ORDRE DES CENDRES
Opinion publique : Méfiance.
Mots-clés : loyauté, manigances, endoctrinement, hiérarchie, pouvoir, perfection, incendies, richesses, expériences, ordre absolu, exclusion, contrôle des masses, supériorité morale.
Armes : Superpouvoirs, influence/notoriété.
L’Ordre des Cendres est une organisation sociale composée de membres très selects. Politicien·nes, corpos de l’Ægis, starlettes, et visages emblématiques de tous les médias confondus, iels se retrouvent dans des réunions privées pour “discuter”, sans plus ni moins. Cette haute sphère, cette bulle imperméable, flotte au-dessus des petits gens en silence et on ne lève les yeux que pour trembler, d’admiration ou d’inquiétude. Si on ne sait pas ce qu’iels cachent, on sait qui iels sont. Iels portent tous·tes une chevalière ou un médaillon d’argent sur lesquels est gravée une fleur fanée, le signe de la victoire de la culture contre la nature.
En réalité, il s’agit de l’un des plus larges rassemblement de Villlains et Supervillains du monde. Leurs réunions sont habituellement des grands galas où iels échangent autour de leurs plans, rapportent les informations qu’iels ont obtenu dans leurs infiltrations respectives, et élargissent leurs réseaux auprès d’autres personnages hauts en couleur qui partagent les mêmes valeurs.
Iels seraient ce qui reste après que le monde soit passé à feu et à sang : les Cendres. Et de ces cendres iels reconstruiraient leur monde à eux, leur idéal.
Pour y entrer, il faut y être invité. Et une fois qu’on y est, qu’on en porte l’insigne, il est difficile d’en sortir. Pas impossible, mais peu s’y prêtent. Il faut dire que faire partie des Cendres vient avec de précieuses distinctions : connexions avec d’autres gens influents et affluents, un certain sentiment de faire partie de l’histoire, de pouvoir enfin la réécrire comme on le voudrait, d’être de celleux qui décident. Mais il faut savoir porter le poids du grandiose et de ses effets secondaires : l’hypocrisie, l’obsession, l’extrémisme.
Chaque année, les Cendres recrutent des Villains pour rejoindre leurs rangs, celleux-là n’ont pas particulièrement d’influence dans quelconque domaine donné, mais leurs nouvelles connexions les propulsent alors vers les sommets très rapidement.
Iels sont les plus grand·es fabricant·es et distributeur·es de Trigger, une drogue qui boost les superpouvoirs de façon démesurée.
Le membre le plus important des Cendres est son fondateur anonyme, the Chairman.
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<aside> <img src="/icons/mouth_gray.svg" alt="/icons/mouth_gray.svg" width="40px" /> DOXIES
Opinion publique : Neutralité.
Mots-clés : non-territorial, minorité, anarchistes, punks, émeutes, vie nocturne, unité, communauté, soutien, drogues douces, combats de rue, marges, prostitution, courses.
Armes : Battes, canifs, poings américains, superpouvoirs (moindres).
Les Doxies étaient à l’origine un groupe hétéroclite de travailleur·euses du sexe, de sans-abris et de petit·es dealer·euses qui s’étaient retrouvé·es pour se protéger de la menace des Scavs. Il a grandi pour aujourd’hui inclure toutes sortes d’individus marginalisés à la recherche de soutien, d’un abri et de surcroît, de sécurité. Non conflictuel·les en règle générale, les Doxies sont dispersé·es dans toute la ville et ne cherchent pas activement à causer du grabuge, mais sont toujours prêt·es à se battre — surtout à se défendre, lorsqu’on s’en prend directement à l’un d’entre elleux, à leurs droits et à leurs biens.
Ainsi, malgré leurs nombreuses activités illégales (trafics de drogue, blanchiment d’argent, prostitution, courses de voiture…), les Doxies ne représentent pas une très grande menace et ne sont surveillé·es que de loin par les autorités de la ville. Avec l’avènement des Supervillains et les gangs bien plus dangereux comme les Scavs ou les Blitz, la circulation des drogues et la sollicitation sont le cadet des soucis angelins.
Les citoyen·nes sont moins clément·es envers elleux, et restent pour certain·es assez méfiant·es envers les Doxies, qu’iels pensent imprévisibles et inhospitalier·es. Il faut dire que s’iels ne cherchent pas à participer à quelconque guerre de territoire pour avoir la mainmise sur les bas-fonds criminels de la ville, les Doxies s’attendent à ce qu’on ne vienne pas non plus les déranger. Iels accueillent à bras ouverts celleux qui veulent vraiment rejoindre leur rang et qui ont notamment besoin de leur aide et de leurs ressources, mais iels se montrent beaucoup plus hostiles envers certains personnages : ceux qui essaient sans arrêt de les prendre de haut et de les piétiner. Les Cendres, typiquement, ne sont pas apprécié·es des Doxies.
Les Doxies se battent souvent entre elleux, mais la plupart du temps en guise de divertissement. Iels remportent de nombreux matchs à l’arène de Suzukaze, ce qui leur fait pas mal d’argent. Leurs principaux revenus proviennent de leur cartel, en sous-sol d’un club de strip-tease concurrent du CRYPTO-NITE, le FUKSTAR ; qui a déjà la réputation de ne pas offrir que des danses. Iels se font aussi beaucoup d’argent lors de courses automobiles illégales et dangereuses, et dans la vente de pièces détachées de voitures volées.
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<aside> <img src="/icons/motorcycle_gray.svg" alt="/icons/motorcycle_gray.svg" width="40px" /> BLITZ
Opinion publique : Hostilité.
Mots-clés : territorial, impitoyabilité, motos, néons, purge, interrogatoire, honneur, assassinat, arts martiaux, discipline, abus de pouvoir, lois et règlements, complots, services secrets.
Armes : Réflexes surhumains, katanas, griffes, éditeurs de douleur.
Les Blitz sont des Trinitaires rebelles. Iels ont décidé de former leur propre faction lorsqu'iels ont réalisé à quel point les corpos comme Trinity et HoverSeer pouvaient être corrompues. En tant qu'anciennes forces de ces mêmes compagnies, iels sont parfaitement entraîné·es dans toutes sortes de procédures de sécurité et de combat rapproché, ce qui fait des Blitz une menace très dangereuse et insaisissable.
Leurs intentions ne sont pas claires, et certain·es affirment qu'il s'agit tout simplement de soldat·es ayant craqué sous la pression du travail et se déchaînant maintenant dans la ville contre employé·es et patron·es d’entreprises viciées.
Iels maintiennent toujours un sens de l'ordre. Iels ont un chef masqué, qui les envoie dans diverses missions où iels sont chargés d'extorquer, de capturer ou d'assassiner leurs ennemi·es, comme le ferait les mercenaires de la Guilde, seulement servant cette fois leurs propres intérêts. Iels se seraient détachés de Trinity parce qu'iels en avaient assez d'être traités comme des outils par les grandes entreprises, où iels les obéissaient au doigt et à l’oeil et faisaient le travail le plus sale et le plus odieux sans jamais le remettre en question. Iels ne ciblent désormais que celleux qu'iels jugent corrompu·es, comme les héro·ïnes qui ne sont là que pour la gloire et l’argent.
Pour cette raison, iels sont familièrement connu·es sous le nom de Hero Killers.
Alors que certain·es peuvent considérer leur travail comme quelque peu "juste", car iels évitent de verser du sang inutilement et ne ciblent pas les civils — en temps normal, la pure violence de leurs méthodes et leurs idéologies obscures en font l'un des gangs les plus redoutés de L.A. Des vidéos virales sur le dark web relatent leur courses poursuites intenses et leurs éxécutions en place publique. Quelques rares XBDs circulent même pour revivre leurs exécutions brutales. On pourrait croire qu’iels frappent toujours fort pour que ça serve d’exemple, mais personne n’a la même interprétation de leurs messages (en partie à cause des campagnes de propagandes des diverses corpos visées, qui font tout en leur pouvoir pour les faire passer pour les vrai·es grand·es méchant·es de l’histoire).
Iels ont tous·tes des identités secrètes et vivent sur le fil du rasoir, la plupart ayant coupé les liens avec leurs familles et leurs anciennes vies afin de ne pas être retrouvé·es par Trinity. La vie en cavale n'est pas facile, surtout avec leurs ennemi·es aussi doués qu'elleux pour la traque, mais iels s’en sortent.
Il y a des rumeurs selon lesquelles iels pourraient avoir recruté des individus superpuissants et d'ancien·nes détenu·es très ingénieux·euses qui les aideraient dans leurs stratagèmes et faciliteraient leur dissimulation.
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<aside> <img src="/icons/tornado_gray.svg" alt="/icons/tornado_gray.svg" width="40px" /> VIGILANTES
Opinion publique : Sympathie.
Mots-clés : justice, amateur·ices, combattre le feu par le feu, dur·es à cuire, protection, costumes, vengeances, bien contre le mal, héroïsme, explosions, danger, rédemptions, auto-défense, ligue.
Armes : Superpouvoirs, gadgets.
Les Vigilantes représentent une certaine caste de superhéro·ïnes opérant sans licence/contrat. Si aujourd’hui, devenir Super requiert des formations en clubs et une affiliation officielle à une des agences succursales de l’Ægis, certain·es s’en passent encore et gardent alors l’esprit des premier·es héro·ïnes comme les GIANTS, selon lequel combattre le crime n’est pas une affaire d’entreprise. C’est quelque chose de personnel, et chaque Justicier·e (Vigilante) a ses propres raisons d’agir de cette façon, en dehors d’un système pourtant si attrayant — grosses rémunérations, renommée mondiale. Il n’en reste pas moins qu’être Vigilantes est illégal, et que l’Ægis en fait leur priorité de stopper les petit·es malin·es qui pensent pouvoir échapper à leur contrôle absolu sur les activités métahumain·es.
Les citoyen·nes pensent différemment : si les Héro·ïnes traditionnel·les et qualifié·es font leur travail quand il le faut, on ne crache certainement pas sur encore plus de sécurité en ville. Surtout que la plupart s’occupent de petites zones, souvent leurs quartiers de résidences ou voisins, et ont ainsi des relations beaucoup plus personnelles avec les civils. Dans l’imaginaire collectif, iels ont tout autant l’étoffe des Héro·ïnes que celleux qui ont leurs films et produits dérivés, si ce n’est parfois plus. Tout de même, certain·es diront qu’il faut laisser place aux “vrai·es” héro·ïnes. Avoir autant de Vigilantes dans les rues peut être une très mauvaise chose. Comment les contrôler ? Eviter les bavures ? Il y a ces individus masqués aux pouvoirs immenses et on ne peut qu’espérer qu’ils soient entre de bonnes mains.
Les Vigilantes mettent d’ailleurs un point d’honneur à rester anonymes. Premièrement parce qu’iels veulent éviter les amendes ou peines de prison colossales ; deuxièmement parce qu’iels souhaitent pour la plupart pouvoir dissocier leur vie quotidienne et leurs actes héroïques. Iels se rassemblent en secret dans des zones désaffectées, changeant régulièrement d’adresse, pour faire le point sur la situation en ville. Les équipes de Vigilantes sont rares, mais iels n’hésitent pas à s’entraider ponctuellement, surtout face aux grosses menaces.
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